Dawn Souless
« Si la conscience de soi est basée sur la continuité d'impressions successives,
alors il ne doit avoir aucune conscience de lui-même. »
Dossier de Malwen
Ҩ Maison : Cohary
Ҩ Filière/Diplôme demandée : Administration magique
Ҩ Année d'étude : Troisième année de CBU
Ҩ Âge & Date de Naissance : 19 décembre 1999, 21 ans
Ҩ Dans quelle école de sorcellerie étiez-vous ? Poudlard. Dawn est britannique de naissance, et c'est naturellement dans l'école anglaise qu'il a passé la première partie de ses études.
Inventaire du Sorcier
Ҩ Baguette Magique : Bois de saule, cheveu d'Être de l'eau, 26 centimètres. Convient à la Métamorphose.
Ҩ Animal de compagnie : Aucun
Ҩ Balai : Le dernier ou l'avant-dernier Comète, il n'a pas très bien suivi.
Questions Magiques
Ҩ Patronus : Un chat de salon
Ҩ Parfum de l’Amortentia : Un mélange de pêche et de framboise.
Ҩ Miroir du Risèd : Ajoutez-y tous les symboles malsains que vous voudrez - une tour en ivoire.
Descriptions
Ҩ Description physique : Étudions tout ça d'un peu plus près, et par tout ça j'entends le type super bizarre là-bas.
Bizarre, à cause de ses cheveux ans doute. Entre le roux et l'auburn, ils sont de plus teints en rouge, ce qui donne un pourpre du plus bel effet. Légèrement bouclés, ni vraiment courts ni vraiment longs, ils ne sont jamais vraiment coiffé, façon éphèbe tout juste débarqué de l'Antiquité et d'un banquet peu moral avec Socrate.
Bizarre peut-être aussi, cette silhouette. Pas aussi grand que certains jeunes gens de son âge, il atteint tout de même le mètre soixante-dix-neuf, sans trop de rancœur envers ce centimètre manquant. De carrure mince, il est bien fait de sa personne - des épaules rondes et un peu larges, plus en tout cas que ses hanches, outrageusement étroites, une cambrure légèrement marquée et presque ambigüe. Il est bien loin du genre du sportif séduisant ; languissant de corps, il n'aime pas l'effort, et ses muscles, s'ils sont tout à fait existants, sont plus minces qu'apparent, et ne tendent que légèrement sa peau.
Pour épargner sa pudeur, passons au visage. Une peau étonnamment claire, une peau britannique de vie passée sous la pluie, uniforme et délicate. J'aimerais tant vanter la pâle vertu de son front - loupé. Le front est très bien, la vertu moins. Un peu de rouge aux joues, couleur de pêche plutôt, délicate coloration, tout ce qu'il y a de plus britannique. Restons dans la couleur et observons ses yeux ; un peu de bleu ou de vert, pas si bien mis en valeur par des cils trop clairs.
Après la couleur la forme. Un visage légèrement ovale, à la forme somme toute banale et à la ligne de mâchoire dessinée comme au pinceau. Son nez est droit, et ses lèvres légèrement ourlées, rondes et expressives.
L'allure est peu banale ; il aime s'habiller presque autant que se déshabiller, et cela se voit. Entre glam-punk et grunge, il varie d'habit tout autant que d'humeur.
Ҩ Caractère et psychologie : Etude de tableaux. Dawn joyeux, Dawn boudeur, Dawn agacé, Dawn furieux, Dawn mélancolique, Dawn sérieux. Ce serait tellement plus simple s’il ne passait pas perpétuellement de l’un à l’autre en un claquement de doigts. Lunatique, ça oui – c’est sa principale caractéristique, et le reste est secondaire. Il change d’humeur trop vite, et, étonnamment, adore ça ; parce qu’il s’ennuie facilement, et se lasse de même. (La seule chose dont il ne se lasse jamais est le goût des pêches. Voilà, vous savez comment le corrompre ; n’hésitez pas, ça marchera à tous les coups. Dawn résiste terriblement mal à la tentation, quelle qu’elle soit, et encore moins quand il s’agit de pêche. Inutile de préciser quel est le parfum de son produit douche.)
Le principe est le même, malheureusement, pour la plupart de ses fréquentations. Si ses plus fortes amitiés peuvent, elles, durer, il passe le plus clair de son temps à éviter, sans même y penser, une majorité de ses connaissances – et ce n’est pas pour autant qu’il en fera de même un autre jour. Il tombe extrêmement facilement amoureux, d’ailleurs, ou du moins est aisément séduit – et, la plupart du temps, tout ça s’achève aussi brusquement que ça avait commencé.
Et il s’en sent terriblement coupable. Tout en étant foncièrement incapable de se forcer à quoi que ce soit, il en éprouve de méchants remords, et cherche à s’en distraire à tout prix. Il s’applique donc à ne jamais s’ennuyer, à toujours se divertir par tous les moyens possibles ; malheureusement, il s’ennuie beaucoup trop facilement. Allégorie de l’inconstance, il est possessif et même jaloux.
Ce n’est pas un si méchant garçon. Égoïste, ou plutôt narcissique, extrêmement narcissique, et si futile, il aime ce qui est beau, se contente sans sourciller des plaisirs les plus superficiels. Il aime être remarqué, ou plutôt n’aime pas passer inaperçu. Ça l’agace. Ça lui gâche son plaisir. Charmeur, peut-être même charmant, il aime jouer, aussi ; son Patronus est amplement justifié.
Il est incapable, cependant, de dissimuler et de mentir. Son visage, de toute façon, est un livre ouvert ; il est incapable, par paresse bien plus que par prévenance, de duper qui que ce soit. Quant à tromper au sens amoureux du terme, c’est bien autre chose. Incapable de résister à la moindre tentation, oui.
Ce n’est pas un artiste ; s’il aime la poésie, si le son du violon le rend immanquablement mélancolique, il n’aime pas s’isoler, et encore moins explorer les profondeurs de la vie. Ça le met de mauvaise humeur. Les seules considérations philosophiques qu’il étudie sérieusement sont celles qui lui permettent de justifier ce qu’il est, d’atténuer ses scrupules ; tout est bon pour ça.
Cela dit, il est attiré par l’étude de l’Histoire, pour laquelle il a d’outrageuses facilités – de même que pour les langues, notamment mortes. Pour le reste, il est un étudiant presque moyen, malheureusement pour ses études magiques, et, s’il sait apprécier un bon livre, il n’aime pas particulièrement apprendre.
Il aime les belles choses et les vieilleries, les beaux vêtements et la fourrure au col de ses vestes. Tant qu’on parle de futilités, ajoutons qu’il déteste le café, surtout lorsqu’il est sucré, et l’accent américain.
On pourrait évoquer un passé, des souffrances, des tas d’autres choses pour justifier sa personnalité ; mais non, il n’y a eu aucun drame – seulement ses putain de changements d’humeurs.
Ҩ Aptitude particulière : Aucune en particulier.
Histoire & Anecdotes
L’histoire des gens heureux est bien ennuyeuse. Dawn est né un 19 décembre, d’une Lila Arborough, peintre sans aucun talent mais débordante d’enthousiasme, et d’un Anthony Souless, fervent admirateur de l’œuvre de sa femme et parfois banquier.
Londres, pour un petit garçon, est une ville ennuyeuse. Il y pleut souvent, tout le temps, et puis les tableaux de sa mère attirent toute une foule à la maison, quelques artistes sans le sou, quelques critiques amers, des jeunes gens de tous bords et de tous horizons. L’atelier de Lila est une annexe du salon, dotée de sa propre porte d’entrée, mais ils ne sont jamais seuls. Je ne sais pas si c’est de là que vient le furieux désamour de Dawn pour toute forme d’ennui, toute idée de solitude, mais enfin c’est une bonne piste. Pourtant, le petit garçon se montre fine bouche dans le choix de ses fréquentations, et il sait se soustraire aux visites importunes ; sa puissance vocale, ses mépris boudeurs ou son silence inusable l’aide à se faire absolument comprendre.
L’année de ses trois ans change tout ; c’est l’année où naît Michelle. Sa petite sœur est une adorable brune aux yeux noisette, superbe, aussi ravissante que son frère aînée, qui fera sans aucun doute des ravages lorsqu’elle sera plus grande. Dawn est immédiatement fier de sa sœur, et lui restera toujours très attaché. C’est la seule qui n’aura pas, finalement, à souffrir de ses changements d’humeur – la seule relation vraiment solide, même lorsqu’ils ne se verront plus que très rarement.
Les deux enfants ont toujours vécu dans le monde sorcier, bien que Lila soit une Moldue, ce qui n’a d’ailleurs à aucun moment gêné Anthony. Elle s’est passionnée pour ce monde tout comme il s’est passionné pour son art, et laissez-moi vous dire qu’ils ont encore de beaux jours devant eux. Dawn, contrairement peut-être à d’autres petits sorciers, n’a jamais été féru de Quidditch ; sa sœur, si. Malheur à lui s’il n’écoutait pas avec elle les matchs à la radio.
Leur enfance s’est passée comme dans un état de grâce. Les deux bambins, inséparables, se disputaient parfois et finissaient dans les bras l’un de l’autre. Ils étaient si beaux, tous les deux, elle avec ses cheveux lisses aux épaules et lui, tout roux et tout bouclé, avec leurs grands yeux si dissemblables… L’une avait tout hérité du père, l’autre de la mère. Les colères de Michelle étaient terribles, et avaient toujours le don de calmer Dawn, et c’était lui qui l’entraînait et la faisait sourire.
Elle lui manque.
Ils se sont assez vite écartés de leurs parents, finalement. L’un avec l’autre, ça suffisait, et puis Anthony et Lila étaient souvent en compagnie d’invités ou d’admirateurs. Lorsque Dawn a reçu sa lettre, sans surprise, à onze ans, la seule personne pour qui il a pleuré, ç’a été Michelle, bien sûr. Ils se consolaient en pensant qu’elle le rejoindrait bientôt. C’est elle qui, du haut de ses neuf ans, lui a fait la leçon, de sa voix posée, en lui rappelant qu’elle serait bientôt grande et qu’elle aussi pourrait le rejoindre à Poudlard.
Poudlard, ce fut, pour le dire de façon très grandiloquente, l’ouverture de Dawn aux autres. Son monde, depuis qu’il était tout petit, se réduisait à trois personnes – sinon à une seule –, et voilà qu’il se trouvait en présence de centaines de gamins. Très impressionnant, tout ça ; il passait tout le voyage et toute la Cérémonie de la Répartition bouche hermétiquement close, à attendre que ça se termine. Le court séjour du Choixpeau sur sa tête lui laissa une impression étrange ; son envoi à Serpentard, après quelques longues secondes de réflexion, le rendit tout content. Ses parents lui avaient bien expliqué que chacune des maisons présentait ses propres qualités, et qu’il ne devait avoir honte d’aucune d’elles.
Serpentard, ce n’était pas pour l’attachement au sang. Lui-même était sang-mêlé, après tout ; c’était plus, sans doute, pour cette façon qu’il avait de vous charmer, de vous avoir lorsqu’il vous voulait. De vous embobiner, sans scrupule aucun.
Tout ça changea avec ses rêves – aux alentours de la quatrième année, peut-être. Un rêve récurrent, quelqu’un, une sorte de cauchemar, une ombre, et puis voilà, c’était tout. Il se réveillait terrifié, sans même savoir pourquoi, tout ce qu’il y a de plus idiot et de plus ridicule. Il allait se coucher de plus en plus tard, retardait au maximum la venue du sommeil ; habitude gardée d’ailleurs. Il ne ferme jamais les yeux sans une légère appréhension, peut-être parce que le rêve n’est jamais vraiment parti.
Mais enfin oublions ça – et attachons-nous à Poudlard. Dawn avait appris en entrant en troisième année que Michelle ne le rejoindrait pas, non, qu’elle serait envoyée à Beauxbâtons. Et pourquoi, je vous prie ; à cause d’une idiote aïeule de son père, d’origine vaguement française : une injustice flagrante, que ni le frère ni la sœur ne purent jamais expliquer. Mais enfin Michelle était surexcitée, et Dawn l’aida bien sûr à tout préparer. Et puis ce fut tout.
Les années à Poudlard se passèrent à merveille. Il avait de la chance, ce gamin, débarqué d’on ne sait où sans la moindre notion de sociabilité, une chance insolente. Ses professeurs, en revanche, le portaient moins dans le cœur que ses condisciples, excepté le professeur d’Histoire de la Magie. Celui-ci l’adorait. Il passa ses examens avec succès, eu des hauts et des bas, encore des hauts et puis encore des bas, tout ça mélangé, il subit d’atroces peines de cœur d’adolescent et en infligea de terribles, rien que de très normal en somme.
Et, au moment de décider, Malwen. Bon. Malwen. Pourquoi Malwen ? Une vieille tante, bien sûr, habitait aux Etats-Unis, mais quant à y déménager… Sans raison réelle, en fait. Il était tombé sur le prospectus de leur département d’Administration Magique, et plus précisément d’Histoire, et s’était dit que voilà, c’est ce qu’il voulait faire, c’était ce qu’il allait faire. Il adorait cet étrange sentiment de
déjà-vu que lui procurait l’étude des siècles passés. Et puis il avait connu quelqu’un, à Malwen, quelqu’un de mort depuis longtemps. Alors, pourquoi pas…
Et le voilà en troisième année de CBU, au département Administration Magique, faisant son chemin comme toujours. Rien que de très ennuyeux, je vous ai dit, la vie des gens heureux.
Il faut toujours chercher plus profondément pour trouver ce qui est vraiment sale.
Toi. Oui, toi !
Ҩ Pseudo/âge : Je me tâte. Est-ce que je tente d'être discrète, ou est-ce que je suis reconnue ?
Ҩ Double-compte ? Ahahahah
Ҩ Avis/remarque : Ahahahahah2
Ҩ Comment as-tu découvert le forum ? Quel mystère.