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 Abbigail.L.Baker • Le début d'un conte de fées

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AuteurMessage
Abbigail.L.Baker
Diplôme : Maîtrise des Compétences Avancées
Filière : Médicomagie ► Spécialité Santé ► Option: Botanique -

Âge du perso : 23 ans
Fonction : Etudiante ♫ Poursuiveuse
Messages : 80
Gallions : 10
Abbigail.L.Baker
I'M SO NISSENA
MessageSujet: Abbigail.L.Baker • Le début d'un conte de fées   Abbigail.L.Baker • Le début d'un conte de fées Icon_minitimeVen 8 Mar - 6:23

Bonjour a tous,

Baker Lee Abbigail

« Il n'est pas prudent d'écarter de ses calculs un dragon vivant, quand on est près de lui. » J. R. R. Tolkien


Dossier de Malwen

Ҩ Maison :Nissena.
Ҩ Filière/Diplôme demandée : Maîtrise des Compétences Avancées en Médicomagie.
Ҩ Année d'étude :Deuxième année de MCA
Ҩ Âge & Date de Naissance :Née le 6 avril 1997 | âgée de 23 ans.

Ҩ Dans quelle école de sorcellerie étiez-vous ? Avant l'arrivée à l'université de Malwen, Abby était scolarisé dans la célèbre école de sorcellerie Poudlard, étant anglaise née-moldue. Elle décida de continuer ses études a Malwen vu que c'est la seule université l'ayant acceptée.


Inventaire du Sorcier

Ҩ Baguette Magique : Chêne blanc mesurant vingt-six virgule quatre centimètres possédant en son cœur un crin de licorne. Agréable à tenir en main et souple, c'est la quatrième baguette qu'a essayé Abby. A vrai dire, elle commençait à désespérer d'en trouver une qui la choisisse...
Ҩ Animal de compagnie :Un chat Main Coon particulièrement caractériel du nom d' Emrys.
Ҩ Balai:Flèche d'argent


Questions Magiques

Ҩ Patronus : Abby n'a toujours pas encore réussi à faire apparaître un patronus corporel. Mais si jamais cela arrive un jour, il prendra surement la forme d'un perroquet.
Ҩ Parfum de l’Amortentia :L'odeur du chocolat, de caramel et du pain grillé.
Ҩ Miroir du Risèd :En réalité, elle n'a jamais vu, de peur de le regretter.


Descriptions

Ҩ Description physique :
Du haut de ses 23 ans, Abby mesure 1 mètre 70. Fine et élancée, elle a des jambes interminables qui lui donnent une apparence assez fragile qu'elle n'apprécie pas. Habituée à vivre entourée de garçons, elle aimerait bien paraitre plus "solide" mais n'en fait pas un complexe pour autant. Sa longue crinière noire lui retombe le plus souvent dans le dos mais elle n'hésite pas à l'attacher quand elle le juge nécessaire, notamment dès qu'il est question de potion. Sinon elle n'y prête pas d'attention particulière et bien qu'elle apprécie de les voir longs, elle ne fera jamais de drames s'ils sont coupés trop court. Après tout, ce ne sont que des cheveux et ils ne manqueront pas de repousser. Le seul petit désavantage que présente la volumineuse coiffure se fait sentir par très beau temps. Il est vrai que lorsqu'on a chaud, il n'est jamais agréable de sentir la masse de vos cheveux sur votre nuque.

Pour ce qui est du visage, Abby garde encore quelques rondeurs enfantines mais plus le temps passe, plus il s'affine. Des pommettes hautes et une mâchoire fine laisse deviner un visage anguleux. Elle possède deux yeux d'un bleu très fonce qu'elle tient de sa mère et qui la rendent fière. Si elle en a le temps le matin, elle les souligne avec un léger trait de crayon et du mascara mais ne se maquille pas très souvent. Ils sont surmontés par des sourcils fins et séparés par un nez droit et bien dessiné. Pour ce qui est des lèvres, celles d'abby sont charnues et presque tout le temps étirés dans un sourire. Sinon, pas de boutons à déclarer ni de grains de beauté.

La partie préférée de son corps reste néanmoins ses mains. De longues et fine mains de pianiste. Cependant elle n'a pas peur de se casser un ongle et n'a essayé qu'une seule fois de se les limer. Verdict : elle déteste ça. Pour elle, c'est une pure perte de temps. De toute façon, elle accepte son physique et n'y accorde pas une grande importance, juste assez pour être présentable en toute circonstance.

En ce qui concerne les vêtements, Abby a un style plutôt rock'n roll. Grande adepte des shorts en jean, elle possède un petit tas de T-shirts de ces groupes préférés qu'elle troque parfois contre des chemises, le plus souvent à carreaux ou trop grandes pour elle. En revanche, si elle apprécie robes et jupes, elle est bien incapable de les supporter pour plus d'une soirée de temps en temps. Elle se sent juste mal à l'aise et déteste à avoir à penser à comment elle s'assoit ou même ne pas pouvoir se baisser tranquillement. Côtés chaussures, elle possède deux antiques paires de converse bien abimées qu'elle traine partout : confortable et pratique. Mais elle a aussi de jolis souliers noirs laqués qu'elle a trouvé du côté masculin d'un petit magasin de chaussures.

Ҩ Caractère et psychologie :
Ayant passé ses journées entourée de garçons, on ne peut pas dire qu'Abby soit une jeune fille des plus féminines. Abby parle fort, elle ne sait pas rire discrètement comme les autres petites filles, Abby s'entend beaucoup mieux avec les garçons qu'avec les filles et surtout elle ne s'est jamais posé de questions sur la possibilité d'avoir un petit ami. L'amour, de toute façon, elle pense que ça ne sert qu'à faire souffrir. Habituée à courir les rues de sa ville natale, elle est plutôt très sportive et apprécie par dessus tout le football, seule passion qu'elle tient de son père. Elle ne sait pas pourquoi mais quand elle court, c'est comme si elle laissait ses ennuis derrière elle et qu'elle pouvait enfin se sentir véritablement libre. Mais elle apprécie aussi les jeux vidéos, ou les soirées passées au calme avec un bon livre sur les genoux. Cependant, à Poudlard, c'est plutôt dur de trouver une console. Même chose pour la musique, elle aime les groupes de rock et, par extension, elle adore son Ipod. Franchement, être née Moldue c'est vraiment le pied, l'association parfaite entre la magie du monde sorcier et la technologie des moldus. Elle plaint ceux qui ne connaissent que l'un sans même se douter d'à quel point l'autre peut être merveilleux. D'ailleurs, depuis qu'elle est rentrée à Poudlard, sa passion du foot à été rattrapée par celle du Quidditch. Non mais sérieusement, a-t-on vu sport plus attirant ?

En ce qui concerne les études, Abby n'est pas un génie mais sa passion de la lecture est un avantage certain et, comme elle se plait à le dire, le monde magique est un tel émerveillement pour elle qu'elle adore apprendre ce qui s'y rapporte. C'est pour cela qu'il n'est pas rare de la trouver dans la bibliothèque dès que le temps ne se prête pas à une sortie dans le parc. Studieuse, elle a aussi l'impression de devoir faire ses preuves dans un monde qui n'est pas totalement le sien ce qui renforce sa soif de savoir. Et puis, surtout, Abby est une sacrée tête de mule. Alors quand elle s'est mise dans le crane d'être bonne en quelque chose, elle s'en donne les moyens. C'est particulièrement le cas en ce qui concerne les potions. Si elle aime bien manipuler la baguette, la jeune Baker aime plus que tout expérimenter dans son grand chaudron. Réaliser une potion a le don de l'aider à réfléchir et elle adore manipuler les ingrédients.

Une chose est sure, Abby est une jeune fille qui ne tient pas en place et qui déteste ne rien faire. D'un optimisme et d'une énergie inépuisables, il est plus que fréquent de la croiser en train de courir dans les couloirs. A tel point qu'elle en est parfois épuisante pour son entourage. De même, ces bavardages quasi-incessant en agacent plus d'un. Pourtant, c'est cette joie de vivre communicative qui la pousse sans arrêt à remonter le moral et rendre service. Elle a d'ailleurs une grande tendance à la naïveté et croit un peu tout ce qu'on lui dit ce qui lui attire parfois des ennuis. Mais il ne faut pas croire qu'elle fera la même erreur deux fois. Si elle sait pardonner, elle ne redonne pas non plus sa pleine confiance facilement. De plus, Abby est une fille très impulsive. Elle parle donc souvent sans réfléchir et peut dire, sous le coup de la colère, des choses qu'elle ne pense pas. De la même façon, dès qu'elle se retrouve en position de faiblesse, elle a le défaut de provoquer les autres. Elle ne sait pas pourquoi mais elle refuse d'avouer qu'elle ne fait pas le poids et préfère jouer les dures. Pareillement, elle déteste parler d'elle -enfin des choses importantes la concernant- et de ses problèmes.

En résumé, Abby est énergique, fatigante et infatigable, sportive et grande lectrice.


Ҩ Aptitude particulière :Aucune en particulier.


Histoire & Anecdotes


Edwin Baker. Père. • 37 ans • Moldu • Journaliste

Edwin c'est un peu l'archétype du séducteur qui n'a jamais su se résoudre à se contenter d'une seule femme. Et pourtant Dieu sait qu'il a essayé. Il avait trouvé en June une femme qu'il s'était senti capable d'aimer. Ils se sont mariés, ont eut une petite fille et pendant deux ans il a réussi à trouver sa situation satisfaisante. Puis son naturel est revenu au galop, les disputes entre lui et sa femme se sont multipliées. Non pas qu'il ne lui donne pas de raisons pour ça ! Il est allé voir à droite et à gauche, sans jamais trop se préoccuper de sa fille qui grandissait en tentant d'attirer son attention. Edwin a d'ailleurs toujours été absent : jamais à l'heure pour les matchs de footballs, toujours ailleurs pour les réunions scolaires,... Il est maintenant divorcé, libre comme l'air et Abby ne veut plus en entendre parler.

June Anderson. Mère. • 34 ans • Moldue • Vendeuse de bijoux

June est une personne des plus optimiste. Toujours le sourire aux lèvres, elle adore s'occuper de sa fille, de son petit appartement et de sa boutique de bijoux. Stéréotype parfait de la mère de famille aimante, elle n'en reste pas moins très indépendante et caractérielle. June, sous ses dehors de femme calme et douce, est un vraie meneuse et adore quand tout se passe comme elle veut. Légèrement maniaque, elle continue d'embêter Abby sur ses affaires qui trainent et si les deux peuvent se disputer plus qu'à leur tour, elles ne s'en aiment pas moins. Après tout, June est sa mère adorée et elles ont une relation des plus fusionnelles qui n'a fait que se renforcer depuis le départ d'Edwin.

Fille unique. Abby n'a d'ailleurs jamais voulu de petit frère ou petite sœur. Il faut dire qu'elle a toujours pensé que si son père n'avait déjà pas assez de temps pour elle, il n'en aurait pas d'avantage pour un autre enfant. De plus elle refuse de partager sa mère avec quiconque. Et ses livres, ses vêtements et sa chambre aussi. Elle aime vivre dans le petit appartement de sa mère, au dessus de la boutique et ses amis lui suffisent bien amplement.


« C'est une fille ! »

Le phrase retentit dans la salle d'opération alors que la petite Abby crit à plein poumon. Phrase des plus banales quand on y réfléchit : plus de la moitié des humains sont des êtres féminins et chacune vient au monde de la même façon et est accueillie avec le même rituel. Sauf qu'aucun père n'est là pour serrer la main de la mère de l'enfant ou pour s'évanouir. Tant pis, ce n'est que le premier rendez-vous raté d'Edwin. Après tout, le métier de journaliste peut être contraignant et rien ne prouve qu'il ne sera pas un père modèle pour la toute petite fille. En attendant le cordon est coupé, le bébé lavé et déposé dans les bras de June Baker, née Anderson. Un sourire illumine les traits tirés de la jeune femme alors que le petit être se love contre elle, les yeux plissés.

« Bonjour ma petite Abbigail, chuchote-t-elle en lui caressant la joue. Quand ton père va te voir, il va devenir fou de toi ma chérie. »

Et qui pourrait en douter ? Après tout, n'est-ce pas le propre des parents que de faire tourner leur vie autour de leurs enfants ? Ce soir là, June s'endormit le sourire aux lèvres, se doutant que les prochaines nuits seraient bien plus animées mais ne doutant à aucun moment de la joie que le petit boue de chou apporterait à son couple.

« Six mois ! Est-ce que tu te rends compte ? Six. Mois. »

En réalité cela ne faisait que cinq mois et dix-huit jours depuis que la mère et la fille étaient sorties de l’hôpital. Mais tout le monde vous le dira, il ne fait pas bon s'attarder sur les détails quand on a à faire à une jeune mère épuisée et à la limite de l'hystérie. C'est donc six mois après que sa femme eut accouché qu'Edwin Baker remit les pieds dans l'appartement qu'il louait avec sa dite femme. Appartement qui n'était pas impeccablement rangé, ce qui aurait du suffire à lui mettre la puce à l'oreille. Il n'y avait que les situations de crise qui faisait oublier à June sa manie de tout ranger. Aux cris de sa femme vinrent bientôt s'ajouter les pleurs du bébé qu'il trouva tout de suite très agaçants. Il revenait d'un reportage au Brésil et voilà comment on l'accueillait ? Il aurait peut être mieux fait d'y rester.

Une scène de ménage, quelques paroles réconfortantes et un baiser plus tard -ce qui équivaut bien à deux heures- et le couple était assis sur le canapé dans un salon envahi par les jouets pour enfant. Un vase avait été cassé lors de la dispute et, ses débris une fois jetés à la poubelle, les deux adultes s'observèrent en silence avant de se mettre à rire, reconnaissant enfin le ridicule de la situation. Et maintenant Abby bavait comme une bien heureuse sur la chemise de son père -ce qui semblait bien agacer ce dernier-. Alors ainsi cette petite chose aux grands yeux bleus était à lui ? Étrange expérience pour un coureur de jupons endurci que de tenir dans ses bras un nourrisson. Un sourire attendri étira finalement ses lèvres alors qu'il se promettait de tenter d'être un bon père.

« Papa ! Papa ! Regarde mon dessin ! »

Un cri, un sourire et une petite fille de quatre ans qui se précipite vers un homme installé dans le canapé du petit appartement, une bière à la main et les yeux rivés sur un match de football. La petite Abby portait fièrement une feuille avec un dessin aux couleurs de l'arc en ciel. Edwin leva les yeux pour lancer un regard vaguement intéressé à l’œuvre de sa fille. Il faut dire que cela ne faisait qu'une semaine qu'il était rentré de Londres et qu'il commençait déjà à être à court de patience pour le "petit monstre". Sa dernière tactique ? Lui confier des crayons de couleur et des feuilles de papier en grande quantité. Cela semblait marcher, d'ailleurs, puisque que sa fille s'était tue pendant trois bonnes heures. Il commençait à détailler la maison, les nuages en forme de moutons et les trois bonhommes en bâton quand un sonore "GOAAAAAL !" suivit de cris s'éleva en provenance de la télévision.

« Oh non, Abby ! C'est trop te demander de laisser ton papa regarder tranquillement le foot ? On n'a pas idée de déranger les braves gens comme ça. Et ne montre jamais ce dessin à ta mère. Je ne pense pas que le ventre que tu lui as fait lui plaise, grogna l'homme. »

Toute penaude, la petite fit demi-tour la tête basse et fit le tour du canapé pour rejoindre la petite table près de la fenêtre. Elle déposa la feuille avec le tas d'autres dessins qu'elle avait réalisé dans la matinée et jeta un regard perdu aux crayons de couleur qui colonisaient l'espace. De toute évidence, elle ne dessinait pas assez bien pour retenir son père à la maison. Relevant les yeux sur le reste de la pièce, elle se fit la réflexion que si son père aimait autant le football peut être serait-il fier d'elle si elle y jouait.


Et c'est dans ce semblant d'ambiance familiale que grandit Abbigail. Elle avait une mère aimante mais trop occupée par son commerce et la gestion du petit appartement et un père presque tout le temps en déplacement et qui, quand il était présent, souhaitait juste qu'elle se fasse le plus discrète possible. Alors oui, elle a l'attitude d'un garçon manqué, espérant par là se rapprocher de son paternel. Dès son entrée à l'école primaire, elle sort avec les garçons du quartiers pour faire des tours en vélo et pour jouer à escalader les quelques arbres du parc le plus proche. Elle revient à la boutique souvent décoiffée, les genoux abimés mais avec un sourire heureux sur le visage. Et plus le temps passe, moins elle court après l'approbation de son père et plus ses amis prennent de l'importance. Bien sur, cela fait toujours un peu mal quand elle regarde dans les gradins pour se rendre compte qu'Edwin n'est pas là pour son énième match de football. Parce que oui, la petite fille est entrée dans le club du quartier : quand elle a une idée en tête, dur de lui faire entendre raison. Cependant quand on finit par fêter une victoire, elle ne pense plus à son père et se contente de rigoler avec ses coéquipiers.
Tout cela sans parler de sa mère. June qui l'attend toujours avec un sourire et un baiser, June qui lui prépare des cookies mais qui n'arrive jamais à faire gonfler ses meringues et June qui la laisse trainer dans le magasin. Abby en est même arrivée à considérer la boutique comme une extension de l'appartement. Elle connait le moindre des bijoux créé par sa mère, sait leur prix et, surtout, sait discuter avec les clients. Combien de fois a-t-elle fait les yeux doux à une vieille dame pour obtenir une sucrerie ou une pièce ? Combien de fois a-t-elle essayé de conseiller un mari qui vient acheter un collier à son épouse pour jouer à la grande fille ? Elle ne les compte plus. Elle sait juste qu'avec le temps elle s'est trouvée tellement de centres d'intérêts qu'elle ne compte plus les jours qui la séparent du retour d'Edwin. Souvent, quand il revient, elle est dans les rues, à courir vers une nouvelle aventure, ou à la salle de jeux vidéos pour prouver aux autres qu'une fille peut jouer -et gagner- contre des gars.

Pourtant, elle a beau dire qu'elle ne se soucie plus de son père et que ce dernier peut faire ce qu'il veut et que ça lui est bien égal, elle déteste quand il se met à courtiser une femme. Elle déteste le doux sourire et l'étincelle amusé qu'il a dans les yeux à ce moment là car elle sait qu'elle et sa mère n'y ont plus le droit. Elle le hait pour faire ça dans la boutique, alors même que sa mère s'occupe d'une autre cliente. Comment peut-il oser faire ça juste sous ses yeux ? Et il prend la femme par la main, l'invite à aller boire un verre ou lui murmure quelque chose au creux de l'oreille et s'en va en sa compagnie. Et alors Abby reste là pour chasser l'éclat blessé qui brille dans les yeux de sa mère. La vie continue, les disputes entre les deux époux se suivent et se ressemblent et les femmes défilent au bras d'Edwin. Et personne ne semble se rendre compte de quelques évènements étranges comme un verre qui explose dans la main de son père ou des meringues qui sortent du four plates comme des palets qui gonflent soudainement comme pour réconforter sa mère.
Pourtant, il y a bien eut une fois où il s'est intéressé à sa fille. Elle s'en souvient comme si c'était hier. C'était lors de sa neuvième année. Sans que rien ne le laisse présager, il commença à s'investir dans l'éducation d'Abbigail. Il l'aida à faire ses devoirs, l'accompagna à l'école le matin et l'honora même de sa présence pour la réunion parents-professeur. D'abord méfiante, de peur d'être encore déçue, la jeune fille trouva bientôt cela agréable et n'en fut que plus joyeuse. Après tout, elle avait longtemps voulu passer ce genre de moments privilégiés avec son géniteur et ce dernier semblait avoir arrêter de courir les jupons. Une sorte de trêve avait élue domicile dans la vie de la famille Baker. Cela a du durer quatre ou cinq mois. Puis il est parti. Pas pour quelques mois, pas pour un reportage. Non, il les a quitté pour de bon. Selon la lettre qu'il a laissé à June, il est parti pour vivre une aventure aux bras de la jeune maitresse de classe de sa fille. Les papiers du divorce étaient déjà remplis et déposés sur la table de l'appartement.

Bien que les mois suivants cet abandon furent difficiles pour ce qui restait de la famille Baker, la mère et la fille finirent par s'en remettre et retrouvèrent bien vite une petite routine qu'elles avaient adoptées pendant les voyages professionnels d'Edwin. Abby rentrait de l'école, gouttait et faisait ses devoirs dans un coin de la boutique, s'interrompant parfois pour donner un coup de main à June. Puis elle montait dans l'appartement, souvent pour regarder un film ou une série télévisée ou bouquiner dans le canapé. Elles mangent ensembles et finissent la soirée dans le lit deux place de June, chacune un bouquin sur les genoux. Le week-end ou les jours de vacances, le planning est à peu près le même excepté qu'au lieu d'être à l'école, Abby est dehors avec ses amis ou, quand il fait trop moche, à la salle d'arcade.

Le bouleversement survint à ses onze ans. Pas de grand discours, pas de cris ni de personnes blessées. Non, juste une lettre. Mais pas n'importe quelle lettre non plus. Un parchemin couvert d'un jolie écriture qui annonçait à June Baker que sa fille était une sorcière et qu'elle avait une place dans l'école de sorcellerie Poudlard. Elle était restée quelques minutes à la relire avant de se dire que non, tout cela devait être un énorme canular. La lettre avait fini à la poubelle mais d'autres avaient suivi, toujours plus nombreuse. Puis il avait fallu se rendre à l'évidence, ou tout du moins mener l'enquête. Alors la mère et le fille s'étaient rendues au Chaudron Baveur et avait finalement découvert le Chemin de Traverse. Qu'elles le veuillent ou non, le monde magique existait bel et bien. Cependant rien ne prouvait qu'Abby était membre de cette société pour le moins étrange. Bien sur, il y avait eut quelques accidents dans sa jeunesse mais de là à parler de magie...? Le test le plus concluant fut celui de la baguette magique. Sceptique, June se laissa entrainer par sa fille qui avait dans la main une liste de fourniture à acheter et qui, dans un cri de joie, avait repéré le magasin de baguettes magiques. Et, au grand soulagement d'Abbigail, ils avaient fini par trouver sa baguette. Ainsi commençait la longue aventure...
Elles déambulèrent toute la journée sur le Chemin de Traverse et, peu à peu, le désespoir de sa mère se transforma en enthousiasme. Qui pouvait se vanter d'avoir une fille sorcière ? Regardant à droite et à gauche avec des yeux émerveillés, nul doute qu'elles devaient toutes deux passer pour des folles mais rien ne semblait vouloir gâcher leur joie toute enfantine. Ainsi, elles rentrèrent le soir avec tout ce qu'il fallait pour assurer à Abby une scolarité de petite sorcière modèle avec, en supplément, un balais et un chaton du doux nom d'Emrys pour lui tenir compagnie dans sa nouvelle vie.

Depuis la découverte de Poudlard et de la magie, Abby ne cesse de s'émerveiller mais elle regrette parfois de ne pas pouvoir en parler autour d'elle. Certes, sa mère est au courant mais elle ne peut rien dire à ses amis de Southampton et ça, ça a le don de l'énerver. Après tout, c'est avec eux qu'elle partage sa vie depuis qu'elle est toute petite et tout ces non dits pèsent comment autant d'obstacles entre eux. Alors, à la place, elle leur fait croire qu'elle est partie dans un internat assez loin, en Écosse. De toute façon, ce n'est pas si éloigné de la vérité que ça. De même, elle ne comprend pas pourquoi les sorciers ne prêtent pas plus attention aux inventions moldues qui pourraient pourtant leur faciliter parfois la tache. Internet ? Le cinéma ? A croire que rien de ce que les moldus puissent faire n'est digne d'intérêt. Pourtant, elle, elle est née avec ces inventions et elles lui manquent terriblement. Comment faire découvrir un groupe de musique à quelqu'un sans son Ipod ? Et puis, l'utilisation d'un téléphone ou d'un ordinateur portable aurait été très simple pour rester en contact avec sa mère. Mais non. A Poudlard, aucune de ses choses ne marchaient. Alors, quand l'absence se fait trop ressentir, elle écrivait une lettre qu'elle confiait à l'un des hiboux de l'école. Mais elle ne pouvait pas le faire autant qu'elle le souhaiterait. Elle se souvient de sa première année et du mal qu'avait eut sa mère à se faire à l'utilisation des oiseaux. De plus, l'animal avait jugé utile de se soulager sur la moquette de l'appartement. Vraiment, le monde magique, sa mère ne s'y ferait jamais réellement et ça avait le don d'attrister particulièrement Abby. La séparation était très difficile et la mère et la fille sont de moins en moins proches. Des fois, il lui arrive de regretter l'époque d'avant la lettre, ses amis, ses après-midis à courir à droite et à gauche... Mais à chaque fois, une nouvelle potion, un nouveau sort vient vite chasser ses sombres pensées. Pour rien au monde elle n'abandonnerait Poudlard et le monde magique ; tout y est tellement féerique. Enfin, il reste tout de même certains rabats-joie auxquels elle se ferait un plaisir de rabattre le caquet. En tête de liste figurent ces prétendus 'Sang-Purs' qui refusent jusqu'à la présence d'une Née-Moldue comme elle au château. La plupart du temps, elle arrive à en faire abstraction et à les ignorer magistralement. Cependant, elle se souvient que l'un d'eux, un Serpentard, l'avait prise comme souffre-douleur pendant sa deuxième année. Franchement, avait-elle la tête d'un souffre-douleur ? Elle avait finalement explosé et lui avait envoyé un sortilège de chauve-souries à la figure. Elle n'avait plus eut de nouvelles de lui depuis mais il n'était pas et ne sera pas le seul à venir l'embêter, elle le sait.

Par conséquent, elle n'a pu s'empêcher de sourire et même d'exploser de rire devant l'exploit de Prométhée. Quoi de mieux qu'un monde où tous se côtoient et s'entraident ? Pourtant elle est bien consciente que cela ne se fera pas avec quelques démonstrations aussi brillantes soient-elles. L'être humain a peur de l'inconnu et la magie en est un sacré morceau. Si jamais le monde magique doit être dévoilé -et c'est l'avis d'Abby- cela doit se faire de manière un peu plus prudente.

Les années à Poudlard se passèrent à merveille. Elle passa ses examens avec succès, eu des hauts et des bas, encore des hauts et puis encore des bas.

Et, au moment de décider de son futur, la seule université qui l'accepta était Malwen, a dire que de toutes les universités ou elles s’étaient inscrits, Malwen était la seule qui apprenait la magie.

La voilà en deuxième année de MCA, au département de Médicomagie, faisant son chemin comme toujours.

Le conte de fées pouvait continuer.

Elle aime:
• Les potions, sa matière préférée. La cuisine aussi. Certains disent qu'il y a un rapport mais elle ne s'est jamais penchée là dessus.
• Les technologies moldues qu'elle trouve tout aussi pratiques qu'un tas de sorts sorciers.
• Le sport, en particulier le football et le quidditch.
• Les sucreries en tout genre.
• Le rock et son Ipod, par extension.

Elle déteste:
• L'arithmancie. Franchement, déjà les mathématiques elle n'y arrivait pas, alors...
• Son père et les coureurs de jupons en général.
• Perdre son temps et ne rien faire.
• Les dentistes pour en avoir longtemps eut peur.
• L'odeur des cigarettes.

ÉPOUVANTARD: Jamais rencontré et elle espère sincèrement que cela ne change pas. Après, elle peut avancer quelques suppositions allant du dentiste -qui a été son cauchemar pendant trois ans de sa vie- à la poupée de porcelaine -la faute aux films d'horreur-.

Toi. Oui, toi !

Ҩ Pseudo/âge :Kiharu, Calin, de mon vrai nom Emily, j'ai 17 ans.
Ҩ Double-compte ?Nope!
Ҩ Avis/remarque :J'ai eu un coup de cœur pour le forum et voila que j'y suis inscrite.
Ҩ Comment as-tu découvert le forum ?Et bien en parcourant le forum a la recherche de partenaires pour le mien (Vous remarquerez une demande faite en tant qu'invite ( oui j'ai pas pu attendre de m'inscrire Abbigail.L.Baker • Le début d'un conte de fées 444369418 )

Voila Voila, j’espère que ce n'est pas trop long et ennuyant! (/sbaf)
A très vite!


Dernière édition par Abbigail.L.Baker le Sam 9 Mar - 0:03, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Abbigail.L.Baker • Le début d'un conte de fées   Abbigail.L.Baker • Le début d'un conte de fées Icon_minitimeVen 8 Mar - 14:20

BIENVENUE ABBIGAIL Abbigail.L.Baker • Le début d'un conte de fées 2812241096 !

Ta fiche n'est pas du tout ennuyante - mais longue je te l'accorde (du moment que ça reste de qualité on s'en fiche ♥). Sinon ne t'inquiète pas pour ta demande de partenariat, je m'en occupe le plus vite possible.

Bon jeu !

Nissena


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MessageSujet: Re: Abbigail.L.Baker • Le début d'un conte de fées   Abbigail.L.Baker • Le début d'un conte de fées Icon_minitimeVen 8 Mar - 15:28

Et bien merci de ton accueil n_n
Oui j'ai un problème, les présentations je développe autant que je voudrais mais avec un rp je n'arrive même pas a dépasser les 15/20 lignes XD
Et bien d'accord, j'attendrais donc pour le partenariat, je vais juste me charger de te poster le lien vu que je ne l'avais pas mis la dernière fois.
Encore merci a toi :canard:
N.B: Au fait, il y aurait un problème avec le cursor je pense, par exemple les smiley ne se clique, obliges d’écrire le code du smiley, le problème doit être dans le css de la baguette, un truc manquant peut-être. Wink
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i’ll kick your muggle assbitches never die i’ll kick your muggle ass
MessageSujet: Re: Abbigail.L.Baker • Le début d'un conte de fées   Abbigail.L.Baker • Le début d'un conte de fées Icon_minitimeVen 8 Mar - 15:35

BIENVENUUUUUUUUUUE ! Abbigail.L.Baker • Le début d'un conte de fées 444369418

Pour les smileys ça ne marche pas avec Firefox c'est vrai, il va arranger ça Abbigail.L.Baker • Le début d'un conte de fées 222941587

Have fun Abbigail.L.Baker • Le début d'un conte de fées 3728904590



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Abbigail.L.Baker
Diplôme : Maîtrise des Compétences Avancées
Filière : Médicomagie ► Spécialité Santé ► Option: Botanique -

Âge du perso : 23 ans
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Abbigail.L.Baker
I'M SO NISSENA
MessageSujet: Re: Abbigail.L.Baker • Le début d'un conte de fées   Abbigail.L.Baker • Le début d'un conte de fées Icon_minitimeVen 8 Mar - 15:53

Merci a toi :canard:
Ah d'accord Wink
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MessageSujet: Re: Abbigail.L.Baker • Le début d'un conte de fées   Abbigail.L.Baker • Le début d'un conte de fées Icon_minitime

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Abbigail.L.Baker • Le début d'un conte de fées

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